Eragon Membre Fidèle
Nombre de messages : 232 Age : 29 Localisation : Sinnoh Blâmes : 2/4 Pokédollards : 100 Date d'inscription : 21/12/2008
| Sujet: [Fanfic] Crash : Beyond good and evil Dim 21 Déc - 14:35 | |
| - Spoiler:
Titre : Crash Bandicoot : Beyond good and evil
Nombre de chapitre : Moins de vingt je pense.
Etat : En cours.
Type : Drame/Psychologie/ Aventure/Romance.
Rating : Soit [+13] - Contient un langage plus imagé, avec plus de violence et/ou des allusions sexuelles plus fortes que AP - Ou soit [+16] - écrit avec un langage plus adulte, contient des scènes de sexe et/ou de violence très imagées, vise un public averti –
Personnages principaux : Crash, Cortex, Coco, Nina, Nefria, Tropy, N. Gin, Cythar (personnage OC – le veilleur), Sabrac et Yuki.
Personnages secondaires : Les autres.
Couple : Nefria/Crash, Nina/ ?, Coco/ ? (pourquoi les ? Parce qu’il faut bien un peu de mystère ! Mais vous devinerez vite je pense).
Résumé : Cortex a gagné. Ils ont perdu et se cachent pour survivre. Évidemment les bandicoots n’ont pas dit leur dernier mot, ils comptent bien faire en sorte que le bien soit de nouveau vainqueur. Crash abattu par la perte d’être cher ne se rend pas compte qu’il devient un pion d’Uka Uka. Coco va devoir prendre une décision qui bouleversera son existence sans possibilité de retour. Nefria combat du côté du bien, aggravant un peu plus le déséquilibre, mais bientôt un autre combat l’attendra, avec un allié des plus inattendus. Le bien n’est pas le seul à souffrir. Nina se bat contre ses idéaux pour survivre. N. Gin se découvre une passion qu’il aurait préféré ne pas avoir. Tropy découvre des révélations inquiétantes et Cortex va très bien, mais ça n’est qu’en apparence… Sabrac compte bien profite du chaos pour agir et mette le bien et le mal hors d’état de nuire. Mais il n’est pas les seuls à agir. Dans l’ombre, les veilleurs observent. Mais vont-ils se contenter de regarder ou vont-ils ajouter leur grain de sel ? Au-delà du bien et du mal, les personnages pourraient bien comprendre des choses qu’ils ne pouvaient pas voir… ou ne voulaient pas voir !
Note de l'auteur : En plus d'un nouveau style d'écriture, j'essaye de me trouver un style pour terminer mes chapitres. Aussi j'essaye deux possibilités et vous me direz lequel vous préférez si vous avez envie de donner votre opinion.
Dernière édition par Eragon le Dim 21 Déc - 21:03, édité 1 fois | |
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Rayquaza Administrateur
Nombre de messages : 497 Age : 24 Blâmes : 0/4 Pokédollards : 50 Date d'inscription : 13/12/2008
| Sujet: Re: [Fanfic] Crash : Beyond good and evil Dim 21 Déc - 14:55 | |
| J'attends les premiers chapitres ^^ Par contre, fais une petite introduction pour chaque personnage... car je pense que des personnes (dont moi) n'ont jamais joué ou très peu à Crash. | |
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Lukia Aemy Administrateur
Nombre de messages : 1439 Age : 28 Localisation : Ssbb Blâmes : 0/4 Pokédollards : 400 Date d'inscription : 05/12/2008
| Sujet: Re: [Fanfic] Crash : Beyond good and evil Dim 21 Déc - 15:32 | |
| Belle démonstration, je lirai plus tard, mais ça m'a l'air bien. | |
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Eragon Membre Fidèle
Nombre de messages : 232 Age : 29 Localisation : Sinnoh Blâmes : 2/4 Pokédollards : 100 Date d'inscription : 21/12/2008
| Sujet: Re: [Fanfic] Crash : Beyond good and evil Dim 21 Déc - 15:54 | |
| - Rayquaza a écrit:
- J'attends les premiers chapitres ^^
Par contre, fais une petite introduction pour chaque personnage... car je pense que des personnes (dont moi) n'ont jamais joué ou très peu à Crash. Bah, ça m'étonnerait que personne ne connais Crash Brandicoot, surtout qu'il y a un jeu de cette série qui a fais un cartoon. - Spoiler:
Beyond good and evil
Chapitre 1 : La Martyre
Je me réveillai dans la pénombre. Je me redressai en sentant une atroce douleur dans mes côtes. Je compris alors que je n’étais pas morte. Il faisait bien trop froid pour que je sois au Paradis.
Bien que mon corps entier était endoloris j’essayais de me levai et de marcher quelques pas. C’est là que j’entendis un bruit métallique à chacun de ces derniers. Bien que l’effort me coûta, je m’abaissai pour toucher mes cheville et sentit un bracelet relié à une chaine sur l’un d’eux. J’étais enchainée. Il ne me fallut pas longtemps pour comprendre que j’étais captive.
Je ne voyais rien, et aussi loin que la chaine me le permettait, j’essayai de délimiter ma prison. Comme je l’avais prévue, cela ne me pris pas énormément de temps. Elle était petite et avait pour seul meuble un matelas qui ne devait son état pittoresque que grâce aux termites qui le rongeait.
Pour ne pas penser à un futur de douleur qui allait m’attendre, j’entrepris de voir mon état. Mon ventre était bandé ainsi que ma tête. Le reste de mes blessures bénignes avaient sans doute était désinfecté. Ils voulaient que je reste en vie et je savais pourquoi. La simple perspective de leur raison me donna froid dans le dos et je commençai à avoir peur. Ils me voulaient pour obtenir des informations. Ils voulaient savoir où se trouvait la résistance que Crash avait organisé et dont il était le chef. Ils voulaient nous exterminer, tous, sans exception. Il était évident que je ne parlerai pas. Mais qui c’est pour combien de temps ? Ils allaient me torturer et je ne résisterai pas éternellement. Si j’étais forte, j’espérais que je craquerais physiquement avant que ce soit mon mental qui ne le fasse.
Je retournai vers le lit, mes côtes et ma tête me faisant atrocement souffrir. Je me consolai en me disant que ça, ce n’était rien comparé à ce qui va m’arriver.
***
Ce n’était pas la lumière vive du couloir faisant irruption dans ma cellule par la porte qui me réveilla. Non, ce fut le coup de pied dans mes pauvres côtes déjà en mauvais état. Je gémis en ouvrant péniblement les yeux pour voir celui ou celle qui avait mit tant de délicatesse pour me sortir de mon sommeil si réconfortant. Mais je ne vis rien d’autre hormis sa silhouette, et mes yeux encore endormis ne m’aidèrent pas.
- Débout sale vermine !
Je reconnu sans peine la voix cyborg de N. Gin. Étrangement je fus soulagé que ce soit lui et non Nina même si j’aurais aimé qu’on m’abandonne à mon sort dans cet endroit vétuste. Je lui obéis et me levai en essayant de ne pas montrer la douleur que me coûta cet effort. Ils allaient suffisamment se régaler de ma souffrance suites aux tortures que j’allais subir alors si je pouvais leur éviter de leur donner satisfaction quand j’en avais la possibilité.
C’était incroyable comment l’être humain pouvait se rattacher à ce genre de détail. Non c’est vrai, était-ce vraiment important de se soucier que les autres allaient jouir de votre souffrance ? Non, il fallait que je me concentre sur les barrières mentales que je devais construire pour ne pas abandonner face à la torture. Ça avait l’air si simple dit comme cela.
Je marchais péniblement derrière N. Gin et devant Tiny jusqu’à ce que le bras droit de mon créateur s’arrête devant une porte et me fis entrer. Là on lia mes poignets fermement aux bras d’une chaise inconfortable et qui me rappelait ceux dans les cabinets médicaux. Mes chevilles et étrangement mon torse furent également liés.
Puis sortant de l’ombre d’un coin de la pièce éclairait uniquement au-dessus de moi : Cortex. Il n’avait pas changé. Je pensais qu’il… serait habillé d’une manière plus luxueuse. Mais il portait toujours son éternel blouse, son pantalon noir, ses bottes et gants rouge sombres. Il n’avait même pas prit une ride !
- Quel plaisir de te revoir Coco ! me dit-il avec un sourire narquois.
- C’est fortement dommage que le plaisir n’est pas partagé mon cher créateur ! rétorquais-je.
- Sans doute parce que ma présence ici signifie que tu vas beaucoup souffrir.
- Ta présence n’est jamais annonciatrice de bonnes choses Cortex.
- Surtout pour toi. Tu paie souvent les pots cassés. N’est-ce pas toi qui tombe souvent dans mes pièges ?
- Crash… se débrouille pas mal dans ce domaine également, hésitais-je à répliquer.
- C’est vrai. Mais lui ne se fait pas bêtement capturé !
Il marquait un point. Crash ne s’était jamais fait capturé. Alors que moi je ne comptais plus de peur de faire une déprime. Cortex était en pleine forme et de bonne humeur. Il avait en tout cas une très bonne répartit. Mais ça n’était même pas l’apéritif de ce qui allait m’attendre.
Il s’approcha de moi et me prit le menton entre ses doigts gantés. J’éloignais mon visage surprise de ce geste et aussi par prudence. Cortex avait atteint des degrés de folie dont je me méfiais.
- Sois coopérative Coco. Dis-moi tout ce que tu sais. Je ne voudrais pas te faire du mal, me susurra-t-il.
Je me mordis les lèvres et fermai mes paupières. Cortex du interpréter cela comme une hésitation puisqu’il souriait quand je rouvris les yeux. Cette fois je ne pus m’empêcher d’éclater de rire. Il arqua un sourcil ne comprenant pas ma réaction en s’écartant de moi.
- La gentillesse ne te va pas du tout. Ça te rend même ridicule.
- Alors je vais me régaler de tes cris, me dit-il avec un sourire satisfait.
Non seulement cette phrase me cassai nette, mais en plus elle me ramena à la dure réalité. Les choses sérieuses allaient commencer signifiant dans mon esprit la douleur. Je sentis la panique commençai à m’envahir. J’essayai de visualiser Crash. Rien que d’imaginer son sourire m’apportait souvent de la sérénité.
Cortex se planta de nouveau devant moi et mes yeux furent tout de suite attirée par l’objet de torture qu’il avait dans les mains. Un long tuyau de fer avec à son extrémiste un petit carré où quelques initiales était gravée à l’intérieur. Le carré était rouge ardent. Il avait sans aucun doute mijoté un bon moment à une température importante.
Je soupirai d’agacement en comprenant ce qu’il allait me faire : me marquer au fer rouge.
Quand vous passez d’animal à… une moitié d’humain, il ait par la suite difficile d’être traité de nouveau comme un animal. Si je devais dire pourquoi, je pencherai pour l’intelligence. L’homme se croit supérieur au règne animal et donc n’apprécie nullement d’être rabaisser à ce niveau. Or, se faire marquer au fer rouge, revenait à être rabaissé au rang d’animaux.
Mais ce n’est pas la seule explication. Il n’y a aussi une question de dignité et d’indépendance. Etre gravé au fer rouge signifie qu’on appartient à quelqu’un. Ca revient également à être traité comme du bétail, mais aussi de perdre quelque chose de précieux : la liberté. En l’occurrence, j’avais de la chance, pour moi ça allait être les deux. Je vais me faire graver au fer rouge, pour me rappeler l’animal que je suis en partie, mais également appartenir à Cortex, puisque j’allais être gravé d’un N. Je pris un sourire faussement narquois
- L’humiliation, pourquoi n’y ais-je pas pensé plutôt ! Peut-être parce que je ne m’attendais pas à ce que l’on commence avec une torture douce, dis-je avec ironie.
- Tu verras qu’une fois sur ta peau, ou devrais-je dire ta fourrure, cela n’a rien de doux.
- Ça l’ait plus que certaines tortures plus… violentes.
- Alors savoure là.
- Je n’y manquerai pas.
- Alors où vais-je te marquer, murmura-t-il plus pour lui-même en me dévisageant des pieds à la tête.
A l’intérieur de moi je priai pour que ce ne soit pas le visage. Quand N. Gin proposa le front, je fis mon possible pour ne rien montrer mais je maudis aussi intensément que possible le bras droit de Cortex.
- Au Moyen-âge, on graver les femmes au fer rouge au niveau des seins, me dit-il d’un ton calme.
- Et en plus je vais avoir le droit à un cours d’histoire à chaque nouvelle torture ?
- Mais le plus souvent, c’était après ou avant de les violer¹.
Je lâchai un hoquet de surprise. Pendant un instant je cru qu’il allait ordonner à quelqu’un de me violer mais il lâcha mon regard et repartit à l’inspection de mon corps.
- L’omoplate me semble parfaite.
Étrangement je fus soulagée, bien que la perspective d’être marqué à ma vie ne me réjouissait guère. Disons qu’il aurait très bien pu choisir des endroits plus gênants. N. Gin déchira mon t-shirt au niveau de l’épaule et abaissa ma tête. Bientôt le fer entra en contact avec ma peau et je ne tardais pas à pousser des gémissements. Les larmes vinrent inonder mes joues et je me mordis la langue pour m’aider à ne pas crier. L’opération dura quelques minutes où seul le silence fut troublé par mes plaintes que j’essayai tant bien que mal de contenir et le bruit de ma peau se faisant calciner.
Je soupirai de soulagement, une fois que cela fut fini même si la douleur allait rester encore pendant un petit moment. Elle était tout de même un peu plus supportable.
Soudain, N. Gin saisit mon visage et le leva au plafond. Puis sans mal il m’enfonça un entonnoir dans la bouche. Je compris avec effroi la suite.
- En vu de ton regard, je suppose que tu connais la suite. On va te forcer à boire de l’eau jusqu’à ce que ton organisme ne le supporte et te fasse régurgiter. Une fois fait, on recommencera jusqu’à ce que tu parle, dit Cortex, à présent assit sur une chaise.
Ce fut N. Gin qui faisait le travail avec une grande joie. Je n’osai à peine imaginer si cela avait été à Nina de le faire. D’ailleurs je trouvais cela étrange qu’elle ne participait pas. Bien que la torture finit par accaparer toutes mes pensées et Nina devint un détail totalement futile.
Je buvais des litres d’eau manquant parfois de m’étouffer, car mon corps et surtout ma gorge plaçait dans une position inconfortable refusé d’avaler, et donc recracher bien que cela ne servait à rien. Quand mon estomac arriva à saturation et que je commençai à vomir, N. Gin me lâcha et je vomis dans la bassine qu’on avait placée sur mes cuisses. Vomir n’était ni soulagement ni un répit. C’était tout aussi désagréable que lorsqu’on me forçait à boire. Les contractions qu’exerçait mon estomac pour me faire vomir devinrent de plus en plus douloureuses à chaque rejet. Si bien qu’à la fin de la journée, je fus totalement épuisée. A chaque fois que j’eus finis de rejeter le trop plein d’eau, Cortex me demanda si j’étais décidée à parler. Évidement je répondis non à chaque fois, ce que l’exaspérait de plus en plus. Quand il décida enfin d’abréger ma souffrance, il devait être tard. Je constatais cela par rapport à Cortex qui vérifier l’heure dans sa poche et que je vis l’une des aiguilles sur le douze, mais également par les traits de son visage tiré par la fatigue et l’irritation.
Je regagnai ma cellule à pas lent avec N. Gin et Tiny. Agacé par ma lenteur, le lion me prit en sac à patate sur son épaule et me jeta sans scrupule à l’intérieur pour se débarrasser de moi. Sonnée, je restais sur le sol froid, et même m’endormie. J’étais bien trop fatigué et courbaturée pour me trainer jusqu’au matelas. Ma gorge avait beau me brûler autant que mon épaule, et mon estomac être douloureux, cela ne m’empêchai de m’endormir dans un sommeil sans rêve.
***
Les deux semaines que je passai furent un véritable enfer et d’une monotonie dont je ne m’habituée pas. D’une part parce qu’on ne s’habitue pas à la douleur. La personne qui a dit que, plus on souffrait moins on avait mal, faisait erreur. Ou alors elle n’avait pas autant vu de torture différente que moi. C’était peut-être l’explication. Je ne m’habituée pas à la douleur parce que chaque jour était une torture différente. Ainsi j’ai expérimenté la noyade, l’étouffement, les chatouilles, les brûlures, le fouet, les coups et d’autres plus originales comme les chaussures de fer rouge. On vous met les pieds dans des chaussures en fer préalablement chauffé.
Souvent, la séance de torture se terminait quand je m’évanouissais. On me renvoyait dans ma cellule inconsciente et on revenait me chercher le lendemain.
J’eus tellement criée que je n’y arrivais presque plus. On ne m’examina pas mais j’en concluais que l’une de mes cordes vocales ou peut-être les deux du se déchirer, provoquant dans ma gorge une autre souffrance. Mais ma gorge n’était pas la seule à ampatir. Mon corps n’était plus un, mais simplement quelque chose couverte de plaie en tout genre. Avec le manque total d’hygiène dans ma cellule et la malnutrition, je me laissai une semaine ou deux de plus à vivre. Je mourrai certainement d’épuisement mais aussi d’infection avec toutes les blessures non traitées que je collectionnai.
C’était seulement un matin que je sentis le pire. Je me réveillai avec la lumière du soleil. Cette dernière était filtrée par un petit carré tout en haut du mur qui me laissait voir le ciel. Le carré avait tout juste la largeur de mon bras à vue d’œil. Il ne servait à rien d’autre hormis de me permettre de savoir combien de temps j’étais ici. Néanmoins, c’est les rayons de l’astre solaire qui me réveilla et non un des sbires de Cortex qui venait me chercher pour une nouvelle journée de galère.
Je me redressai en gémissant, m’assis sur le matelas et attendis qu’on vienne me chercher. Mais rien. Personne ne vint. Un moment, je m’étais dis que Crash avait réussit à infiltrer le domaine et qu’il venait me chercher. Mais je du me faire une raison quand tard dans la nuit, le silence régnait toujours. Et le soir je m’endormis seule, et avec l’inquiétude que quelque chose se tramait.
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